Maki Catta

Lemur Catta

 

famille de maki catta

Le saviez-vous ?

Les makis cattas font partie des lémuriens les plus vocaux, ils font de nombreuses vocalises pour communiquer et faire passer une information précise. Par exemple, pour signaler au reste du groupe un danger, le maki catta ne fera pas le même son selon si le danger vient du ciel ou de la terre. Leur cri s’apparente parfois à des miaulements ou des aboiements.

Pourquoi sont-ils menacés ?

Caractéristiques, mode de vie et habitat

Les makis cattas font partis de la famille des lémuriens, animaux endémiques de l’île de Madagascar. Ils vivent en groupe dans les forêts, les zones arborées ou rocheuses. Ils utilisent entre eux de nombreux moyens de communication tactile, sonore ou olfactive pour renforcer la cohésion du groupe. Par exemple leur queue annelée noire et blanche est unique chez chaque individu et participe à la reconnaissance. Ils possèdent des glandes de marquage olfactif au niveau des avants bras pour marquer leur territoire et s’identifier.

Notre groupe de Maki Catta

Notre groupe de maki cattas se compose principalement de femelles, d’un mâle et parfois de petits au printemps. Chez les makis catta c’est la femelle qui domine, Waou notre mâle se fait donc souvent malmener par les autres et surtout par Souki la femelle dominante, on la reconnait à son comportement de meneuse.

Statut IUCN

En danger

Pourquoi sont-ils menacés ?

Les makis cattas sont en danger dans leur milieu naturel, leur population est toujours en baisse. La réduction de leur habitat est la première menace, elle est due au développement de la population humaine, à la demande importante de terrain pour l’élevage ou l’agriculture et pour le bois entrainant une déforestation croissante des forêts où ils vivent. De plus, les changements climatiques provoquent des catastrophes naturelles telles que des sécheresses. D’après l’UICN, on prédit qu’une augmentation moyenne de la température de 2,6 °C se produira dans le sud de Madagascar au 21 siècl

Les populations locales pratiquent des coupes illégales du bois et la culture du « brûlis » : il s’agit de l’abattage d’arbres suivi de brûlis pour la culture du sol.  Les habitants étant très pauvres ils n’ont pas d’autres choix que d’utiliser cette pratique par manque de terres à cultiver.

 

Comment agir pour préserver les lémuriens ?

Pour participer à la sauvegarde de cette espèce, vous pouvez soutenir l’association Helpsimus qui protége le grand Hapalémur